L’assemblée générale du Club de la Presse Nantes Atlantique s’est tenue le 18 juin dans un lieu d’échanges et de rencontres créé par Mariam Pichelin : le Repère. C’est un espace de 90 m2, proche de Pirmil et à deux pas de la Sèvre nantaise que fréquente l’une de nos adhérentes, Pascaline Vallée. L’occasion de découvrir un endroit sympathique et inspirant.
Elle en rêvait depuis longtemps et elle s’est lancée dans l’aventure il y a un an et demi. Mariam Pichelin a ouvert ce lieu emblématique à Rezé pour en faire son nid. Le local situé 15 rue d’Alsace Lorraine date de 1890 et a abrité tour à tour une mutuelle, un café, un magasin de location de vélos et une boutique d’objet d’art.
Depuis le 30 mars 2023, il est devenu le siège social de son entreprise de formation, Go Learning, et celui d’une communauté d’indépendants désireux de garder leur autonomie tout en cultivant un sentiment d’appartenance. Ce collectif qui regroupe pour l’instant 8 personnes porte un nom qui en dit long : La Tribu.
Ce qu’il faut en retenir
Le temps d’une soirée, le Club de la Presse Nantes Atlantique a fait partie de cette tribu en s’installant dans ce repaire. Il s’est fondu dans les valeurs qui sont la marque de fabrique de cet endroit : le partage, l’entraide et la coopération.
Une AG qui a été l’occasion de dresser le bilan de l’année écoulée et de présenter la quinzaine d’événements ayant jalonné cette nouvelle saison. Parmi lesquels citons notamment l’apéro de rentrée, le 25 septembre, sur le thème “Quand les journalistes globe-trotteurs livrent leurs expériences” ou encore la rencontre avec France 3 Pays-de-la-Loire, le 21 novembre, venu présenté sa nouvelle grille de rentrée et parlé du lancement de la nouvelle marque ICI. Cette année a aussi été l’occasion de recevoir, le 15 décembre, le sociologue Jean-Marie Charon, spécialiste des médias, pour présenter son dernier ouvrage “Jeunes journalistes – L’heure du doute” (Editions Entremises) mais aussi la journaliste d’investigation Ariane Lavrilleux, le 5 février, pour échanger sur la liberté de la presse et du droit à l’information en France.
Deux rencontres OFF ont également été organisées avec Jérôme Baron, le directeur artistique du Festival des Trois Continents (le 17 janvier), et Bassem Asseh, 1er adjoint à la mairie de Nantes, délégué au dialogue citoyen, monde économique & emploi, politique de la ville, proximité, sécurité et tranquillité publique (le 17 avril).
En parallèle, 5 ateliers ont marqué la saison. Parmi les thèmes abordés : le financement des formations pour les pigistes avec l’Afdas, la veille d’infos, le bulletin de salaire, les réseaux sociaux (avec la journaliste indépendant nantaise Elsa Gamblin) et l’éducation aux médias, une séance animée par Mathilde Chevré.
Enfin, le CPNA a été partenaires de différents événements. Le premier a été co-organisé le 10 octobre avec Médiacités en lien avec l’enquête sur Le Puy du Fou : comment les journalistes d’investigation ont-ils travaillé ? Le club a également répondu présent le 22 février à l’occasion des Etats Généraux de la Presse Indépendante. Et nous pouvons d’ores et déjà vous annoncer que le club participera au Festival de l’Info Locale, les 26 et 27 septembre prochain, comme l’an passé.
Trois entrants au CA
Cette assemblée générale a aussi été l’occasion de faire un point sur les adhésions. A date, le club rassemble 84 journalistes professionnels, dont 68 titulaires de la carte de presse. Qui sont-ils ? 74% d’entre eux travaillent en presse écrite, 47% pour le web, 28% en radio et 12% en TV. Environ 12% occupent également une fonction de SR. Et nous comptons parmi les membres 5 photographes et 2 spécialistes en éducation aux médias.
Parmi eux, trois journalistes ont décidé de mettre un pied dans le conseil d’administration. Il s’agit de Benjamin Robert, journaliste au JDE, Sara Bernède (journaliste pour Slate, Cnews.fr, Alter Echos, L’Union, Parents) et Sophie Podevin qui travaille pour le Labo des Savoirs, L’Express, L’Autisme et Nous, Plongez !, Sciences-Ouest et Ouest-France.
Cette soirée a également été l’occasion d’annoncer le départ de Florence Falvy, à compter du 30 juin. Elle assurait le poste de coordinatrice/permanente depuis février 2010.
INFOS PRATIQUES Avis aux amateurs de co-working ! Pour la modique somme de 150 euros, vous pouvez utiliser ce lieu de convivialité une à deux fois par semaine pendant six mois. Et si l’idée vous enchante, vous pouvez y organiser un évènement ou des tables ouvertes.
© Thierry Bercault