Hier, mercredi 11 avril, trois journalistes ont été blessés par des actions menées par les forces de l’ordre alors qu’ils couvraient les évacuations et affrontements en cours depuis lundi matin sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes.
Fort heureusement, l’état de santé de ces confrères, travaillant pour des agences et la presse écrite et en ligne ne suscite aujourd’hui plus d’inquiétude. Néanmoins, l’évacuation de l’un d’entre eux, touché au visage, et pris en charge par deux “médics” de la ZAD a été rendue « particulièrement compliquée par un barrage de gendarmes », selon ses mots. Trébuchant lors d’un mouvement de foule, ce reporter pour le journal Libération et l’agence Reuters a été atteint par des éclats de grenade non létale. Deux confrères qui l’accompagnaient n’ont pas pu sortir de la ZAD à ses côtés. Une journaliste du site Reporterre a quant à elle été blessée à l’arrière du genou, dans un champ, non loin de la D 281, par un éclat de grenade. Son journal raconte qu’elle « a été surprise par l’avancée des gendarmes, qui se sont mis à progresser soudainement, alors que la situation était calme depuis plusieurs heures » et précise qu’elle a été soignée par les équipes médicales de la ZAD. Un troisième journaliste, photographe pour l’AFP, a lui aussi été atteint aux jambes par une grenade de désencerclement. « C’est vraiment très compliqué de bosser », témoigne t-il.
Le Club de la Presse Nantes Atlantique s’alarme du degré de violence atteint de part et d’autre mardi et mercredi ainsi que des contraintes d’accès et de circulation imposées par la gendarmerie nationale.
Le Club de la Presse Nantes Atlantique tient à adresser son soutien aux trois journalistes blessés, dans le cadre de leur travail, et appelle à cesser cette escalade de la violence.
Vous avez mis 3 jours à réagir alors que vous êtes au “plus près du terrain”?
No comment
comment çà La Saint Cricq n’a pas relayé ne s’est pas indignée