Education aux médias : quand des collégiens de Missillac viennent réfléchir sur les fake news au Médiacampus

Le 7 novembre 2022, des élèves de 5ème du collège La Fontaine de Missillac sont venus à Nantes pour visiter notamment l’exposition sur les fake news organisée par SciencesCom au Médiacampus. Il s’agit d’une classe média financée par la Drac (direction régionale des Affaires culturelles). Les élèves ont pu échanger avec l’un des membres du Club de la Presse Nantes Atlantique. Qu’ont-ils retenus de cette journée d’étude ? Une fois n’est pas coutume, nous leur avons demandé d’écrire un article. Voici leur production.

“L’après-midi du 7 novembre 2022, nous sommes allés au Médiacampus. On y trouve une école de communication, les studios du journal Télénantes et d’autres entreprises spécialisées dans les médias. La classe a été séparée en deux groupes. Pendant qu’un groupe regardait une exposition sur les fake news, l’autre visitait les studios du journal Télénantes.

Se méfier des apparences

L’expo sur les fake news nous a permis de nous interroger sur les fausses informations pour ne pas nous faire avoir. On y voyait une même image en version réelle et en version truquée. Nous avons eu du mal à démêler la vraie de la fausse. Conclusion, il faut se méfier des apparences.

Durant la visite des studios de Télénantes, nous avons visité la loge du maquillage, la régie et le plateau. Nous avons été surpris par le matériel, entre autres par la taille des caméras, la quantité de boutons en régie et le plateau. Nous avons tous apprécié toutes ces découvertes.

Vérifier les sources

Pour conclure la journée, nous avons rencontré un journaliste à la retraite, Thierry Bercault. Journaliste pendant de nombreuses années à France 3, il est membre au Club de la Presse Nantes Atlantique. Il nous a d’abord expliqué son travail pour collecter les informations sur le terrain et a ensuite insisté sur l’importance de vérifier nos sources en présentant des sites internet dont les informations sont fausses ou subjectives. Premier réflexe pour un journaliste comme pour toute personne, c’est de vérifier qui est l’auteur comme on le ferait dans la vraie vie ! La rencontre s’est terminée avec quelques échanges entre les élèves de 5è et Thierry Bercault.

Même les chiffres peuvent tromper

Le matin,  Alexis et Thaïs sont allés au LUNe à Nantes, avec leur classe média. Le LUNe c’est un laboratoire d’usages numériques où il y a des fonds verts, des micros, des postes informatiques et plein d’autres objets numériques. Tous les deux ont travaillé sur l’activité n°6 nommée : où est l’erreur ?

Des erreurs, il y en avait sur des graphiques. Et pas n’importe lesquels, des graphiques présentés au journal télévisé. Vous les voyez ? Regardez mieux ! On est bien d’accord, 48 % ça fait moins de la moitié, pourtant la partie en rouge dépasse les 50 % sur le graphique ! Les spectateurs sont ainsi induits en erreur.

L’objectif de cet atelier est de nous inciter à être vigilant, à avoir toujours un esprit critique face à toute information, même face aux chiffres !”

“Chaque binôme devait d’abord écrire un article sur son travail effectué au LUNe. Certains groupes ont dû s’employer à réécrire plusieurs fois en essayant d’y mettre le ton journalistique.”

Muriel Daval, enseignante

Les apprentis journalistes cherchent le ton

Pour écrire ces articles, il a fallu du temps aux jeunes apprentis journaliste, presque un mois.

“Notre conclusion : c’est le métier qui rentre.”