Mieux connaître la Scam pour percevoir ses droits…

Le 5 janvier dernier, Emilie Gillet, journaliste et autrice, a fait découvrir la Scam aux adhérents du CPNA. La Société civile des auteurs multimédia intervient auprès des journalistes pour le versement de certains droits d’auteurs. Et pas seulement…

« Les journalistes sont aussi des auteurs », lance Emilie Gillet, journaliste, vice-présidente de la commission journalistes de la Scam : la Société civile des auteurs multimédia. Comme le réalise la Sacem pour les auteurs et compositeurs de musique, la Scam représente des auteurs multimédia, signataires de livres, de documentaires. Mais aussi les journalistes de la presse écrite, de la radio et l’audiovisuel, les photographes, et encore les youtubeurs, dessinateurs, graphistes, etc. Emilie Gillet insiste : « les journalistes ne le savent pas assez mais ils sont des auteurs d’œuvres morales relevant du code de la propriété intellectuelle ».

Copie privée et reprographie

A ce titre, la Scam collecte leurs droits de copie privée et de reprographie, à propos d’articles qui sont au choix, enregistrés sur un disque dur, scannés, photocopiés avant de circuler dans différents services, etc. Et comme le glisse la journaliste, « la Scam ne va rétrocéder ces droits qu’à celles et ceux qui les demandent » !

En pratique, il suffit, dans un premier temps, de confier un mandat de gestion à la Scam. Une sorte d’adhésion, gratuite, faut-il le préciser. Puis, dans un second temps, de constituer un dossier : nom de votre ou de vos employeurs, nombre d’articles – « à la louche », précise Emilie Gillet – rédigés dans l’année, pour chacun d’entre eux, etc… La déclaration doit être réalisée tous les ans. Et particularité bonne à connaître pour la première demande : les effets sont rétroactifs ! Alors, lancez-vous, depuis le site de la Scam : https://www.scam.fr/.

Des rêves journalistiques ?

Emilie Gillet a également profité de son intervention pour présenter aux membres du CPNA :

  • Les principaux résultats d’une vaste enquête initiée par la Scam, auprès de 3 700 journalistes, sur leurs conditions d’exercice. Pour les retrouver, cliquez ici ou rendez-vous à la permanence du CPNA pour vous procurer une documentation ;